Depuis le temps que je suis ici, voilà enfin un article décrivant
les objectifs professionnels de cette venue en terres australes.
Je travaille donc pour un laboratoire de recherche de l'Université de Rennes 1 : l'Unité Mixte de Recherche, CNRS, 6553 (Ecosystèmes, Biodiversité et Evolution) ainsi que pour l'INRA du Rheu (35). La recherche dans ces territoires est gérée par l'Institut Polaire Paul Emile Victor et c'est donc lui mon employeur direct. L'IPEV gère tout ce qui est logistique scientifique dans les TAAF.
Je travaille donc pour un laboratoire de recherche de l'Université de Rennes 1 : l'Unité Mixte de Recherche, CNRS, 6553 (Ecosystèmes, Biodiversité et Evolution) ainsi que pour l'INRA du Rheu (35). La recherche dans ces territoires est gérée par l'Institut Polaire Paul Emile Victor et c'est donc lui mon employeur direct. L'IPEV gère tout ce qui est logistique scientifique dans les TAAF.
Mon programme se nomme SUBANTECO (depuis 2014), autrement dit
"Ecologie des milieux subantarctiques". Il existe depuis 1976,
époque à laquelle il portait un autre nom : Biosol, puis Ecobio en
2006.
Je travaille principalement sur les invertébrés : Insectes, Gastéropodes, Arachnides, etc. mais le programme, également présent sur l'Archipel de Kerguelen s’intéresse aussi à la flore. La connaissance de la diversité des invertébrés, les interactions entre espèces introduites et endémiques, les effets du réchauffement climatique sur la flore ou la faune sont les thématiques sur lesquelles je travaille ici.
Je travaille principalement sur les invertébrés : Insectes, Gastéropodes, Arachnides, etc. mais le programme, également présent sur l'Archipel de Kerguelen s’intéresse aussi à la flore. La connaissance de la diversité des invertébrés, les interactions entre espèces introduites et endémiques, les effets du réchauffement climatique sur la flore ou la faune sont les thématiques sur lesquelles je travaille ici.
Observation au labo, nommé Biomar |
Mes sujets de recherche sont variés mais une partie importante de ma
mission tourne autour d'un escargot endémique : Notodiscus
hookeri. Ce gastéropode est le seul escargot endémique présent
dans les îles subantarctiques (Crozet, Kerguelen, Heard Island,
Marion, Prince Edward, Sud de la Géorgie du Sud). L'espèce a la
particularité de posséder deux phénotypes en fonction de la
disponibilité en calcium dans le sol. Si le calcium est assimilable
par l'escargot il aura une coquille en majorité minérale comme
l'ensemble des espèces d'escargot connues dans le monde, si au
contraire, le calcium n'est pas disponible, sa coquille sera en
majorité organique (Charrier & al, 2013). Une partie de
mes recherches consiste à en apprendre plus sur cet escargot :
comment recherche-t-il sa nourriture ? en fonction de son phénotype,
quelles sont ses réactions à des changements de température ? etc.
Notodiscus hookeri |
J'étudie aussi les effets du réchauffement climatique sur les
populations d'insectes endémiques. L'intérêt est de savoir comment
vont évoluer les populations d'invertébrés suite à la hausse des
températures et la baisse des précipitations.
Je travaille également sur la diversité des invertébrés de l'île avec l'INRA. J'essaye de capturer l'ensemble des espèces pouvant être présentes sur l'île pour qu'ensuite le génome des espèces soit analysé. Ces analyses génétiques permettront de connaître toute la diversité de l'île, et ainsi permettre de comprendre les mécanismes de colonisation de cette terre si éloignée d'un continent, ou par exemple, d'en apprendre plus sur les réseaux trophiques (chaines alimentaires).
Je travaille également sur la diversité des invertébrés de l'île avec l'INRA. J'essaye de capturer l'ensemble des espèces pouvant être présentes sur l'île pour qu'ensuite le génome des espèces soit analysé. Ces analyses génétiques permettront de connaître toute la diversité de l'île, et ainsi permettre de comprendre les mécanismes de colonisation de cette terre si éloignée d'un continent, ou par exemple, d'en apprendre plus sur les réseaux trophiques (chaines alimentaires).
Ectemnorhinus possessionensis, un charençon endémique |
Je réalise également des relevés météorologiques, de la veille
biologique au sujet des introductions d'espèces.
Pour ces différentes missions je vais sur le terrain capturer des insectes ou des escargots et ensuite je rentre au laboratoire où je mets en place les protocoles de recherche ou de la détermination des espèces capturées. j'alterne donc entre les cabanes de l'île et le labo.
Pour ces différentes missions je vais sur le terrain capturer des insectes ou des escargots et ensuite je rentre au laboratoire où je mets en place les protocoles de recherche ou de la détermination des espèces capturées. j'alterne donc entre les cabanes de l'île et le labo.
A la recherche d'invertébrés |
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